Une mère iranienne doit trouver la volonté de changer son destin pour pouvoir obtenir la garde de sa fille.

Le Canada a incarcéré et dépossédé de force des milliers de citoyens canadiens d’origine japonaise, les relocalisant dans des camps d’internement ou, dans le cas de la famille Kobayashi, dans une ferme sucrière des Prairies canadiennes. Après avoir consulté le dossier de 119 pages de son arrière-grand-père conservé aux Archives nationales du Canada, Kobayashi a découvert des détails jusque-là inconnus sur l’histoire de sa famille et sa vie avant son internement. Le dossier n° 2304 est un chapitre de son ouvrage interdisciplinaire, Electric Neon Clock, qui explore le dossier de garde du gouvernement concernant sa famille, composé de transcriptions judiciaires, d’inventaires et de formulaires révélant des récits cachés et l’histoire de sa famille.

Une tasse de thé ravive les souvenirs d’enfance de MeiLi et sa relation douce-amère avec son père, à la fois victime et agresseur dans le cycle de la violence familiale. La façon dont MeiLi affronte son passé influence profondément sa vision du passé, du présent et de l’avenir.

Un jeune homme se plaint de sa vie à son thérapeute, mais sa perspective change.

Produit à l’occasion du 70e anniversaire de l’adoption coréenne, « De l’enfant adopté à la personne adoptée » propose une réflexion approfondie sur le phénomène de l’adoption. Ce film tisse habilement une chronologie militante et artistique de l’histoire de l’adoption en Corée du Sud. Il montre également comment les adoptés sud-coréens ont contribué à façonner la Corée du Sud. Ce court métrage offre une perspective unique sur l’avenir de l’adoption sud-coréenne, en mettant en lumière les défis, les exigences et les rêves de ceux qui vivent cette réalité de l’intérieur.

Au cours d’un dîner de style banquet chinois composé de dix plats, une famille doit faire face à un invité inattendu qui est invité à la célébration des 100 jours de leur bébé.

Au premier plan, des silhouettes cherchent refuge dans leurs rêves.

À l’arrière-plan, une ville déchirée par la guerre civile.

Le soleil se couche, rouge, blessé.

Inspiré d’une histoire vraie, « La Mort de James » raconte le parcours unique de deux jeunes amis confrontés à la mort et à la perte imminente de leur cher furet. Humouristique, maladroit et profondément bouleversant, le film pose un regard sans concession sur la mort, la perte, l’euthanasie et les incertitudes qui peuvent en découler, à travers le regard de deux personnages qui abordent ces défis pour la première fois.

ژن (Woman) est le premier volet d’une trilogie qui explore la révolution féministe iranienne du point de vue de la diaspora. À travers des documentaires mettant en scène des manifestantes dans la rue, le film présente leur désobéissance civile comme une performance collective et explore le récit émergent de la femme, de la vie et de la liberté

Un groupe de jeunes Hongkongais et l’étudiant en échange Brandon Chow, déguisés, racontent des histoires sous l’effet de la drogue, les oubliant au petit matin. Ce film semi-fictionnel explore l’identité hongkongaise au cœur d’un récit panchinois imposé par le Parti communiste chinois. Mêlant diverses expériences vécues à Hong Kong et dans sa diaspora internationale, il capture le découragement et le dogmatisme orgueilleux que ressentent de nombreux dissidents politiques face à l’érosion culturelle de Hong Kong.

Reflétant l’identité de Chow, Sino-Canadien de troisième génération ou « Banana Boy » (un Asiatique élevé en Occident), le récit mêle humour et moments touchants pour aborder ce sujet politique sensible. Face à l’effacement des sous-cultures chinoises, Brandon interroge l’évolution de la « chinoité » et met en garde contre la mécanisation des discours nationalistes.

Manon est assise à une table en attendant son rendez-vous alors qu’une démangeaison incontrôlable la envahit.

Arash est un lutteur professionnel qui rêve de représenter son pays et de remporter des médailles d’or. Le pays est en proie à la tourmente et sa population souffre. Arash doit choisir entre utiliser sa tribune pour s’opposer à la tyrannie ou baisser la tête et garder le silence.

Un duel entre deux divinités folkloriques dans un opéra cambodgien décidera du sort d’une jeune adolescente dans sa tentative de remporter le concours de dictée Paul Gérin-Lajoie.

Cette œuvre collective fantaisiste débute dans une laverie automatique, puis prend des directions inattendues. Inspiré par l’artiste visuel espagnol Paco Pomet, mis en scène par Marites Carino et chorégraphié par Emmanuelle Lê Phan, OffSpin Cycle met en scène les danseurs de Tentacle Tribe et la musique d’Elon Höglund, cofondateur de Tentacle Tribe. Tourné en grande partie en 16 mm à Montréal, ce court métrage explore les possibilités inimaginables qui s’ouvrent à nous hors de notre zone de confort. Le projet a reçu une subvention du programme Digital Now du Conseil des arts du Canada et a été financé par le Conseil des arts du Québec.

​​La cinéaste alias Tranie Tronic raconte l’histoire de l’incident qui a inspiré leur dernier album Transgression et sensibilise aux dangers potentiels des rencontres avec des hommes en ligne en partageant leur expérience d’agression et de vol.

Suite à un échange de messages texte avec sa mère au sujet de son chien nouvellement adopté, Abby, une jeune femme voit son expérience d’adoptée transraciale se refléter dans cette adoption.

Une jeune cinéaste philippine tente de réécrire un souvenir douloureux de sa mère avec un récit parfait.

La formation et l’histoire du lac Baïkal en Sibérie sont réimaginées avec une animation faite à la main, mettant en vedette la voix d’une femme bouriate qui peut encore se souvenir de quelques mots de sa langue bouriate-mongole en voie de disparition.

Basée à Tiohtià:ke/Montréal, Dédé Chen est une autrice et réalisatrice qui s’intéresse à la performance de la filiation. Diplômée en anthropologie de l’Université Laval, elle effectue ensuite sa maîtrise en relations internationales à l’Université de Pékin. C’est à son retour qu’elle développe une pratique d’écriture, entre poétique et politique, autour de la violence sexuelle, du corps-territoire et de l’archive. Elle co-édite Les Asiatitudes (2024), première anthologie francophone d’auteurices descendant·es des diasporas asiatiques au Québec, et publie des oeuvres d’autofiction dans des revues littéraires Le double de la mère dans Moebius (2021), Femmage dans Le Crachoir de Flaubert (2022), Renasiance dans Estuaire (2024). Son premier court-métrage, Papaya (2022), fait sa première au Toronto Reel Asian Film Festival et remporte le prix du Coup de coeur au Festival Accès Asie, une mention honorable au Festival Filministes et Vancouver Festival of Recorded Movement.

Ayant grandi entre le Saguenay et la ville de Québec, elle ressent un besoin de renouer avec sa communauté d’origine en ville et d’amplifier les voix des personnes adoptées. En 2021, elle cofonde Soft Gong, première organisation francophone par et pour les adopté·e·s de la Chine.

D’origine cambodgienne et vietnamienne, Laurence Ly détient une maîtrise en cinéma et image et mouvement de l’UQAM et un diplôme de L’inis en réalisation. Il a réalisé la série web LES LAURIERS (2022) et les courts métrages CORRESPONDANCE (2022) et LE PETIT PANIER À ROULETTES (2024) qui rayonnent dans les festivals d’ici et à l’international. Son prochain projet de court métrage, avec l’appui du CAC et du CALQ, est LA NUIT DU CANTONNIER, un conte fantastique qui raconte l’histoire d’un cantonnier d’origine chinoise en 1939. Producteur, réalisateur et scénariste, il est aussi commissaire et programmateur de films pour le Festival Accès Asie.