Arts CanAsie en mouvement

Un tour du Canada à travers ses artistes asiatiques en une soirée!

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édition 2024
Arts CanAsie en mouvement
29 Mai — 20h00
En Ligne
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Description

Chapeautée par le Réseau artistique CanAsie et menée en diffusion simultanée dans plusieurs villes à travers le Canada, à savoir Montréal, Toronto, Winnipeg, Calgary, Edmonton et Vancouver. Arts CanAsie en mouvement constitue une vitrine nationale multidisciplinaire pour plusieurs artistes asiatiques. 

Les artistes présenté·e·s sont :

Kristin Fung, par Pacific Canada Heritage Centre – Museum of Migration Society à Vancouver.

Dédé Chen, par le Festival Accès Asie à Tiohtiá:ke-Mooniyang-Montréal

–  Red Lotus Korean Dance, par Asian Heritage Month Society of Manitoba à Winnipeg

Busyrawk, par Philippine Arts Council à Edmonton

Anto Chan, par Intergenerational : Becoming Ancestors à Toronto

Louvanie Doan, par Alberta Media Arts Alliance Society

 

Le 29 mai à 20h (HAE), 17h (HAP)

Biographie

Anto Chan

Anto Chan est un artiste de performance, un facilitateur, un mentor, un étudiant et un écrivain queer sino-canadien. Il a présenté son spectacle solo Love So Far au Festival Fringe de Montréal en 2019, a fait paraître son livret de poésie Love So Far: Romantic Reflections en 2020, et publiera son album complet en mai 2024. En 2022, son projet InnerGenerational: Trauma & Healing, financé à deux reprises par le Conseil des arts du Canada, a permis la création d’une communauté pour les artistes asiatiques, qui pourront évoluer dans leur pratique artistique au sein d’un environnement sûr, sans peur ni limites, qui dévie de l’archétype de la minorité modèle.

Présentement, il étudie l’art-thérapie à l’Institut Create, soit l’intersection entre la santé mentale et les arts, sa passion depuis longtemps. Anto signe des performances à la fois intimes et remplies d’humour qui encouragent un dialogue sur les traumatismes intergénérationnels, en nous racontant son histoire familiale dans toute sa complexité et en assumant sa part de responsabilité pour sortir de l’impasse transgénérationnelle. Il est également animateur de groupes pour la communauté LGBTQ2S+, notamment Getting Bi+ et Queerscapes, et mentor pour le Nia Centre for the Arts, qui soutient les artistes noirs dans les domaines de la créativité, de l’écriture, de la poésie et dans la rédaction de demandes de subventions. L’œuvre d’Anto porte sur l’expansion, l’intersectionnalité et l’amour de soi, que cela s’exprime sur la page, la scène ou même dans la collectivité. Il réalise des projets significatifs visant à créer et à soutenir un art qui fait écho au chemin de la guérison de l’âme, à la découverte de soi et à la réparation des traumatismes intergénérationnels. 

Busyrawk

Busyrawk est un artiste Kyopo (diaspora coréenne) d’Incheon en Corée du Sud ayant grandi en Asie du Sud-Est. Il s’installe au Canada en 2010, ce qui enclenche par le fait même l’exploration en continu de son identité. Artiste multidisciplinaire, il s’inspire de son expérience en breakdance de compétition, en DJing et en art du graffiti. C’est en découvrant les images captivantes des graffitis du métro new-yorkais des années 1980, documentés par Henry Chalfant et Martha Cooper dans leur ouvrage de référence Subway Art, qu’il entame son parcours de graffeur. Ses réalisations dans la culture hip-hop ont naturellement fait naître en lui le désir d’élever la voix des personnes marginalisées, et il a trouvé l’occasion de le faire au moyen du muralisme, cette plateforme à haute visibilité enracinée dans l’art du graffiti. Il souhaite susciter le dialogue grâce à ses peintures murales, afin d’apporter des changements sociaux favorables, une conversation à la fois. Actuellement, il souhaite travailler en tant que dessinateur de personnages en mettant à profit ses talents d’illustrateur numérique pour l’industrie du divertissement.

Dédé Chen

Basée à Tiohtià:ke/Montréal, Dédé Chen est une autrice et réalisatrice qui s’intéresse à la performance de la filiation. Diplômée en anthropologie de l’Université Laval, elle effectue ensuite sa maîtrise en relations internationales à l’Université de Pékin. C’est à son retour qu’elle développe une pratique d’écriture, entre poétique et politique, autour de la violence sexuelle, du corps-territoire et de l’archive. Elle co-édite Les Asiatitudes (2024), première anthologie francophone d’auteurices descendant·es des diasporas asiatiques au Québec, et publie des oeuvres d’autofiction dans des revues littéraires Le double de la mère dans Moebius (2021), Femmage dans Le Crachoir de Flaubert (2022), Renasiance dans Estuaire (2024). Son premier court-métrage, Papaya (2022), fait sa première au Toronto Reel Asian Film Festival et remporte le prix du Coup de coeur au Festival Accès Asie, une mention honorable au Festival Filministes et Vancouver Festival of Recorded Movement.
Ayant grandi entre le Saguenay et la ville de Québec, elle ressent un besoin de renouer avec sa communauté d’origine en ville et d’amplifier les voix des personnes adoptées. En 2021, elle co-fonde Soft Gong, première organisation francophone par et pour les adopté·e·s de la Chine.

Kristin Fung

De retour à Vancouver après avoir passé sept ans à Toronto, la chanteuse, claviériste compositrice et improvisatrice Kristin Fung explore de sa voix ardente, tendre et captivante un paysage musical alliant la « grâce du soul et la joie du jazz » (blogue The Intercom), le R&B funky et plusieurs autres influences. Heureux mélange de joie et d’exaltation, ses œuvres rappellent celles d’Alicia Keys et de Patrice Rushen, ces reines de la composition qui s’accompagnent au piano, et mettent en valeur son souffle puissant et ses mélodies rythmées au clavier.

Le deuxième mini-album de l’interprète charismatique à la présence ludique et élégante, Live at The Garden (2023) a été filmé en direct lors d’un concert au Jardin chinois classique du docteur Sun Yat-Sen. Au dernier moment, Fung a dû performer à l’intérieur en raison de la pluie. Elle se remémore cette soirée enchantée : « Je vois encore ce coucher de soleil, celui que vous avez choisi de manquer pour entendre notre rappel. »

Pour l’année 2024, Fung travaille sur l’enregistrement en studio tant attendu de sa chanson aux sonorités électro et R&B Why Don’t You Dance, le lancement de son projet duo de piano R&B intitulé The No Sweet Carolines en compagnie de ZiZi, compositeur, pianiste et finaliste de Sing! China, et la coécriture de Glory Days avec Jacq Teh, auteur-compositeur lauréat d’un prix JUNO. 

Artiste novatrice, sensible et qui n’attend que l’inattendu, Fung a produit la série de concerts en plein air et de chocolaterie Funk N’ Mink, l’un des cinq projets récipiendaires de la bourse Downtown Van’s Public Space Vibrancy (2021). Elle a également performé au Festival international de Jazz de Vancouver, au Roulette à New York, au Centre des Arts Ong King à Honolulu et à Viva La Musica! à Kyoto. 

Lavounie Doan

Lavounie Doan est née à Saigon au Vietnam. Artiste en arts médiatiques, elle se spécialise dans la cinématographie, la réalisation, la conception sonore, la photographie, l’animation et l’illustration. Lavounie habite à Calgary en Alberta (Mohkínstsis, soit le territoire du Traité no 7) et est titulaire d’un baccalauréat en Arts médiatiques temporels (Time-based Media Arts) de l’Université des Arts de Calgary, pour lequel elle s’est vu attribuer le Prix du conseil des gouverneurs en 2023. Ses recherches portent sur les concepts du rêve et des souvenirs fragmentés.

Red Lotus Korean Dance Group

La troupe Red Lotus Korean Dance Group, dirigée par Eunjoo Jung, est établie à Winnipeg au Manitoba. Originaire de la Corée du Sud, Eunjoo Jung a immigré au Canada en 2014. Elle dirige la troupe depuis 2018, en supervisant l’enseignement de la danse et les spectacles pour les membres. En tant que directrice, elle gère l’équipe tout en offrant des cours. Eunjoo ne joue pas uniquement du haegeum : elle met aussi à l’honneur l’ogomu (la danse des cinq tambours), la danse des éventails et la danse avec le janggu. Actuellement, le groupe possède un répertoire varié avec des numéros de haegeum, d’ogomu, de marionnettes, de danse masquée, de musique samulnori, de danse des éventails, de performances et de K-pop.
La troupe a entamé son parcours au festival Folklorama de Winnipeg et elle se produit activement depuis 2018. Elle a livré des performances de part et d’autre du Manitoba, en étant par exemple invitée à la vitrine canado-asiatique du Asian Heritage Society of Manitoba dans le cadre du Mois du patrimoine asiatique, au festival Summer in the City à Steinbach, au Desifest, au Marché de Nuit Asiatique, au Festival du film FascinAsian, ainsi que dans les écoles lors de plusieurs journées multiculturelles.

À propos des performances :
Le Haegeum est l’un des instruments traditionnels de la Corée que l’on reconnaît à sa manière unique de produire un son, soit en maniant un archet entre deux cordes, l’une interne et l’une externe, reliées à une petite caisse de résonance. Cet instrument s’harmonise aux registres vocaux les plus étendus et convient à la fois aux mélodies de chansons traditionnelles coréennes qu’à la musique moderne.

Ogomu est une danse traditionnelle coréenne qui se pratique avec cinq tambours, tous placés autour d’un danseur enchaînant de nombreuses techniques de percussion et de danse.

Partenaires

Réseau artistique CanAsie

Le Réseau artistique CanAsie est désireux d’améliorer la représentation d’artistes canadiens d’origine asiatique tout en facilitant les échanges entre artistes ainsi qu’avec l’industrie culturelle, une plateforme numérique à l’échelle nationale est en création. Ce projet évolue sous la supervision d’un conseil multiculturel, multidisciplinaire et pancanadien.
Financé grâce à une subvention importante du Conseil des arts du Canada, cet outil est le résultat d’objectifs fixés durant la seconde édition du Symposium en 2020.

Avec

Anto Chan

Dédé Chen

Red Lotus Korean Dance Group

Kristin Fung

Busyrawk

Lavounie Doan

 

édition 2024
Arts CanAsie en mouvement
29 Mai — 20h00
En Ligne
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