Ce 5 à 7 festif donnera son coup d’envoi au festival Fleur de Lys, fleur de thé au bar du quai de La Vieille Usine. En présence des artistes, le public aura la chance de discuter avec eux concernant leur implication dans le paysage culturel québécois ainsi que sur leur défi en tant qu’artistes racisés. Chaque spectacle et concert sera suivi d’une session de questions/réponses avec le public.

Au-dessus de la lune est une soirée oscillant entre danse traditionnelle et danse contemporaine. Tanveer Alam présentera deux numéros de danse de Kathak; une danse pure, narrative et traditionnelle du nord de l’Inde. L’une sera chorégraphiée par lui-même et l’autre par Harikishan S. Nair. Misheel Ganbold, danseuse et chorégraphe, proposera ensuite deux numéros de danse contemporaine, par le biais d’une chorégraphie modulée, transformée et affectée par son environnement.

Cette adaptation, inspirée d’une fable d’origine chinoise, est un spectacle de marionnettes de papier et de marionnettes d’ombres, accompagné de musique originale pour enfants ainsi qu’à toute la famille. Le décor et les marionnettes sont inspirés de miniatures (la peinture traditionnelle iranienne), et la musique originale est une combinaison d’instruments orientaux et occidentaux. Cette performance est une nouvelle expérience qui sert de pont entre l’art québécois et l’art oriental.

Admission adulte (spectacle de 30 minutes): 20$
Admission enfant âge requis 4 ans minimum (spectacle de 30 minutes + atelier de 45 minutes): 20$

Les musicien·nes Anjana Srinivasan (violon), Shawn Mativetsky (tabla) et Thanya Iyer (piano) nous convient à une excursion magique avec leur musique carnatique, forme traditionnelle dans le Sud de l’Inde. Ensemble, ils créeront des harmonies avec des pièces traditionnelles aux sonorités contemporaines.

Dans cet atelier, Zolzaya Bold, directrice de l’Association Mongolia Canada, accompagnée de Baatarchuluun Van, présentera la culture mongole à travers sa cuisine et son alimentation. Une confection de raviolis sera présentée aux participants, mais il sera également possible de les manger! Au menu de la dégustation, raviolis à la vapeur (buuz) et raviolis grillés (khuushuur), accompagnés de boissons typiques mongoles.

Au sud-est du miroir est une sélection d’œuvres du peintre Khosro Berahmandi, proposant une rétrospective de son travail artistique de ces cinq dernières années. Issu d’un vocabulaire « plastique » singulier et poétique, Au sud-est du miroir explore un flot d’images tirées du fantasme onirique où la finesse et l’imagination créent la surréalité d’un rêve magnétisant.

Exposition du 16 août au 23 septembre 2023

Misheel Ganbold vient de Mongolie et vit au Canada. Dès son enfance, elle a su jongler entre deux pays, deux langues et deux cultures. Elle commence à danser au secondaire où son univers tournait autour de la danse urbaine, des compétitions de troupe et de la musique hip-hop. En 2011, elle poursuit sa passion dans un cadre professionnel. À sa sortie d’école, elle participe plusieurs fois au programme Springboard Dance Montréal. Ce programme lui permet de danser pour de grandes compagnies internationales dont la Batsheva Dance company et Götheborgs Operans Danskompani. Depuis, elle collabore à titre de danseuse dans les vidéoclips des artistes montréalais Laurence Nerbonne, KNLO et Alaclair Ensemble. Elle a travaillé avec la plus grande artiste au monde, la renommée Céline Dion, mais aussi Apashe et Jean- Michel Blais. De plus, elle a fait partie de grandes productions comme: Bud Light Sensation Innerspace, La Fête des Lumières à Lyon et le Vaisseau Fantôme proposé par François Girard avec l’opéra de Québec en collaboration avec le Metropolitan Opera à New-York. À ce jour, elle travaille pour la compagnie Le Fils d’Adrien danse d’Harold Rhéaume et MAYDAY de Mélanie Demers. À l’été 2022, elle entame un projet personnel par le biais duquel elle retourne en Mongolie pour faire une création sur les danseurs(ses) de la compagnie Hun théâtre, une création de 18 minutes qu’elle présente devant public et qui est très bien reçue.

Tanveer Alam, basé à Toronto, a commencé sa formation en Kathak avec Sudeshna Maulik et a poursuivi un apprentissage plus nuancé avec le regretté gourou Sandhya Desai. Alam est diplômée en 2019 de la School of Toronto Dance Theatre.

Alam a joué dans les œuvres de Rina Singha, Lata Pada, Padmini Chettur, Brandy Leary, Harikishan S. Nair, Sashar Zarif, Lucy Rupert et Peter Chin. En tant que chorégraphe émergent, il a présenté des œuvres au SummerWorks Festival, Battery Dance Festival +, MAI – Montréal, arts, interculturels, CanAsian Dance Festival : Grit Short Dances et Tangente. Alam a reçu le soutien du Conseil des arts de Toronto, du Conseil des arts de l’Ontario et du Conseil des arts du Canada.

Au cours de la saison 21/22, il a travaillé avec la chorégraphe internationale Padmini Chettur dans le cadre de sa nouvelle pièce Chalking, commandée par Anandam Dance Theatre, et a créé et dansé The Tagore Project (co-chorégraphié par Atri Nundy), à Tangente et Sampradaya Dance Creations. Récemment, Alam a co-créé In Multiplicity avec Nithya Garg, présenté dans le cadre du volet Projets indépendants à Nuit Blanche (Humber Galleries), et a chorégraphié Haazri, un nouveau solo de Kathak pour le programme Sharing The Stage du Ballet national du Canada.

Comédien, marionnettiste et metteur en scène, Mojtaba travaille dans ce domaine depuis seize ans. Il est diplômé de la faculté des Beaux-Arts de Téhéran depuis 2002. Dès son arrivée au Québec en 2014, il a fondé Valise Théâtre dans le but de créer et produire des spectacles de marionnettes destinés au tout public. Il s’est intéressé aux nouvelles formes de manipulation dans le théâtre de marionnettes contemporain en explorant les rapports vivants et interactifs entre la marionnette et le manipulateur.

Ghazaleh est marionnettiste et dramaturge. Après ses études à la faculté des Beaux-Arts de Téhéran, elle continue sa démarche artistique dans le domaine du théâtre de marionnettes. Depuis 2016, elle est Co-Directrice artistique de Valise théâtre. Pour elle, le théâtre des marionnettes et l’art de la manipulation expriment l’engouement de la découverte et la connexion au monde de l’enfance.

S’appuyant sur sa formation en violon carnatique et occidental classique ainsi qu’en chant carnatique, Anjana Srinivasan explore le monde de la musique en tant que moyen de toucher l’âme à travers la mélodie et l’émotion.
Née à Montréal et d’origine sud-indienne, elle possède une formation poussée en violon classique et en violon carnatique. Elle a reçu une bourse Shastri Indo-Canada en 2000 pour suivre une formation avancée en violon carnatique auprès des violonistes légendaires Sri Lalgudi Vijayalakshmi et Sri Lalgudi G.J.R. Krishnan de Chennai, Inde. Elle a continué à s’entraîner sous ces virtuoses du violon au cours des dix-neuf dernières années et tourne régulièrement à travers le Canada pour accompagner des concerts et ensembles internationaux.

Anjana transmet aussi son art en donnant des cours de violon aux jeunes et aux adultes de Montréal et alentours. Elle participe activement à l’organisation d’opportunités musicales éducatives pour les étudiants en musique de Montréal.
En plus de la musique, Anjana exerce en tant que médecin de famille à Montréal.

Interprète dynamique, Shawn Mativetsky est considéré comme l’un des plus importants ambassadeurs du tabla au Canada et l’un des principaux pionniers dans le rapprochement entre la musique classique occidentale et la musique classique indienne. Acclamé en tant que soliste exceptionnel, et disciple éminent du renommé Pandit Sharda Sahai, il s’engage à faire connaître le tabla et la musique traditionnelle du Nord de l’Inde en donnant des conférences, des ateliers et des prestations au Canada et à l’international. Établi à Montréal, il enseigne le tabla et les percussions à l’Université McGill. Son plus récent album solo de tabla, Rivers, prend racine dans la riche tradition du tabla de Bénarès. Le nouveau livre de Shawn, intitulé RUDIMENTAAL, présente des œuvres pour caisse claire inspirées du tabla de l’Inde du Nord.

Thanya Iyer est multi-instrumentiste (violon/piano/voix), compositrice, arrangeuse, chef d’orchestre et musicothérapeute. Elle a grandi immergée dans l’art du chant, du violon et de la danse indienne carnatique. La curiosité multiculturelle de Thanya l’a amenée à collaborer avec une variété d’artistes, qu’il s’agisse de free jazz expérimental, de country-folk ou de fusion indienne. Iyer s’est produit dans des festivals à travers le Canada et les États-Unis, y compris le Festival international de jazz de Montréal et le Festival du film vrai/faux, ainsi que des tournées à travers l’Europe.

Zolzaya Bold est enseignante au primaire et enseignante de français à la Commission scolaire de Laval à Montréal. Elle a terminé sa formation de maître en tant qu’enseignante de français, traductrice et linguiste à l’Université nationale de Mongolie et a obtenu un doctorat en éducation de l’Université nationale de Mongolie.

Zolzaya vit à Montréal depuis 2009. Elle a été nommée à la tête de l’Association Mongolie Canada en 2013 et travaille depuis à la promotion des arts, de la culture et de l’histoire mongol au Canada et à l’éradication de l’utilisation erronée du mot mongol. Elle est membre du conseil d’ « Identité mongole ».

Elle est l’auteure du guide « Bienvenue en Mongolie » publié en français et en mongol, de « Le livre de phrases du voyageur » ​​en français, anglais et mongol, du manuel « Apprendre le français avec Zaya et ses amis » et du Dictionnaire illustré français-mongol.

Baatarchuluun Van est un artiste calligraphe et peintre d’origine mongole.

L’artiste multidisciplinaire Khosro Berahmandi, d’origine iranienne, arrive au Canada en 1983 à l’âge de 22 ans. Il vit et travaille actuellement à Tiohtia’ke – Montréal. Khosro a d’abord étudié les arts visuels à l’Université Concordia à Montréal puis à l’Université Paris VIII. Artiste prolifique et de renom, il a réalisé plus de cinquante expositions collectives et individuelles à ce jour, dans le cadre de projets réalisés au Canada, en Europe et aux États-Unis.

L’art de Khosro Berahmandi incarne une singularité microcosmique, dérivée d’une mythologie personnelle faisant écho à l’approche picturale de l’iconographie de la peinture miniature indo-iranienne du XIIe siècle au XIVe siècle. Sa trajectoire créative délimite une esthétique exquise incarnée dans le labyrinthe perpétuel d’êtres agrégés et énigmatiques, un « bestiaire » semi-figuratif qui interpelle et fascine le regard des spectateurs. Les œuvres ont un attrait universel dans leur ambiguïté de référence immédiate, comme si elles faisaient écho à un texte perdu une fois parlé et maintenant chuchoté.