Amrita Choudhury (elle) a plus de 30 ans d’expérience internationale en performance, chorégraphie et enseignement. Originaire d’Inde, elle a dédié sa carrière en danse au partage de son héritage à travers des créations artistiques traditionnelles et contemporaines. 

Amrita se spécialise dans plusieurs formes de danse indienne. Elle propose des productions interculturelles, multilingues et interculturelles faisant appel à diverses disciplines. Ses pièces pensent la danse comme un puissant outil de dialogue interculturel, donnant la parole aux personnes sans-voix. Les créations d’Amrita mettent en lumière les aspects sociopolitiques et spirituels de la société en relation avec les groupes marginalisés, les droits humains, le genre et les questions relatives aux femmes. Ses productions Sophia’s Resurrection, The Bridges of Hope et Kali in my Bones racontent toutes des histoires puissantes à travers la danse, en vue de promouvoir la prise de conscience et la solidarité. C’est aussi le cas pour Shakti renaît : Honorer nos histoires, créée en collaboration avec la chorégraphe Kanien’keha:ka Barbara Kaneratonni Diabo. Bâtissant des ponts entre les styles artistiques et les cultures, son travail avec Les Grands Ballets Canadiens, les conférences TED, le Banff Centre for the Arts, le Festival Accès Asie, le MAI (Montréal, arts interculturels) et divers festivals offre des perspectives riches sur les arts anciens à travers le prisme contemporain. En tant que porteuse de savoirs en danse et en yoga, Amrita maintient vivantes les anciennes philosophies de danse des personnes détentrices de connaissances sur l’Inde. À travers sa compagnie Amrita Dance Creations, elle s’efforce d’apporter des connaissances ancestrales au milieu artistique moderne.

Barbara Kaneratonni Diabo (elle) est Kanien’keha:ka (Mohawk) originaire de Kahnawake. Elle habite maintenant Montréal, où elle est directrice artistique et chorégraphe d’A’nó:wara Dance Theatre. Primée pour ses chorégraphies et interprétations depuis plus de 25 ans, elle crée afin de mettre en lumière les thèmes, récits et perspectives autochtones. Pour ce faire, elle combine les styles de danse des pow-wow, des Haudenosaunee et du contemporain afin d’invoquer une fusion artistique qui rejoint différents publics. Diabo s’investit afin de partager sa culture. Pour ce faire, elle performe à travers le Canada et à l’international. Elle a reçu le Prix de la danse de Montréal, Catégorie INTERPRÈTE en 2021. Barbara Kaneratonni Diabo collabore également avec plusieurs organisations avec qui elle contribue à éduquer les populations, à créer des « safe spaces » (espaces sécuritaires) et à épauler les artistes autochtones à travers le monde. Sa culture mohawk lui enseigne que la danse est plus qu’un spectacle. Diabo performe et crée pour les générations à venir, pour honorer, pour ses ancêtres, pour un sens de la communauté, pour celles, celleux et ceux qui ne peuvent pas danser, pour inspirer, pour communiquer, pour encourager la fierté culturelle et pour élever les esprits.

Habitant à Tiohtià:ke/Montréal, Komodo (iel/il/lui) est un·e artiste et un·e  bâtisseur·euse communautaire d’ascendance chinoise-brunéienne. Leur mission est de contribuer à la régénération globale de la culture asiatique queer à travers l’expression érotique et l’art drag intergénérationnel, inspiré par Teresa Teng et les divas de son époque. À travers sa pratique artistique, iel espère contribuer à la libération sexuelle des futures générations queer, tout en leur permettant d’avoir des connexions plus positives avec leurs racines culturelles. Iel a performé avec Sticky Rice Magazine, le Festival Accès Asie, Tangente Danse, CanAsian Dance et le Marché de nuit du Quartier chinois. Komodo est aussi le fondateur-trice de OSLA (Où sont les Asiatiques?), une série de potlucks communautaires à l’occasion de laquelle les personnes queer asiatiques se retrouvent autour d’un repas et tissent des liens.