Samedi le 9 mai 2015, le Festival Accès Asie, en collaboration avec la Maison de la culture de Côte‐des‐Neiges, inaugurera deux expositions: « Postes de contrôle » et « L’État d’origine: RÉEL ET IMAGINAIRE ». Occupant deux galeries sur deux étages, les expositions représentent huit artistes visuels et de performances originaires de la Chine, du Sri Lanka, de la Syrie, de Taiwan, d’Allemagne, d’Inde et d’Iran.
Dans la première galerie, l’exposition duo « Postes de contrôle » propose une sélection de photographies, vidéos, et installations récentes crée par les artistes basés à Montréal, Hua Jin (née. Chine) et Pavitra Wickramasinghe (née. Sri Lanka). Mise en place par le commissaire Kakim Goh, cette exposition explore le thème de « poste de contrôle » ici défini en tant qu’ « endroit le long de la route, ou frontière où les voyageurs sont arrêtés pour une inspection avant d’être autorisés à continuer leur route. »
Dans la seconde galerie, « L’État d’origine: RÉEL ET IMAGINAIRE » est une exposition internationale du collectif THE DIGITAL SILK ROUTE basé au Canada, présentant de nouveaux vidéos, installations et des photographies par Khadija Baker (Syrie/Canada), Ting‐Ting Cheng (Taiwan/Royaume‐Uni), Verena Kyselka (Allemagne), Bindu Mehra (Inde/Canada), Veer Munshi (Inde) et Raha Rastifard (Iran/Suède). Mise en place par les commissaires Kakim Goh et Bindu Mehra, l’exposition explore l’impact transformationnel des migrations, des mouvements et la mondialisation sur les individus et les sociétés à travers l’art.
Les deux expositions se dérouleront du 9 mai au 14 juin 2015.
D’origine singapourienne, l’artiste visuel Kakim Goh s’intéresse principalement aux médiums du dessin, de l’encre et de l’aquarelle. Il crée également des installations vidéo et des performances. Depuis 1993, il participe à de nombreuses expositions au Canada et au Mexique, notamment à la maison de la culture Plateau‐Mont‐Royal et au Laboratoire de nouveaux médias Oboro.
Le travail de l’artiste en vidéo et en installation Bindu Mehra se diversifie autant dans le dessin, la peinture, la sculpture, la vidéo que l’installation, combinant souvent la musique et le found footage. Née à Delhi en Inde et vivant au Canada, Bindu a obtenu son M.A. de l’Université Virginia Commonwealth (É.‐U.A.) et de MS University, Baroda (Inde). Ses oeuvres ont été présentées internationalement au Scope Art Fair New York (É.‐U.A.), Alwan for the Arts New York (É.‐U.A.), au Musée Blackburn (RU), Musée Chiang Mai (Thaïlande) et au Devi Art Foundation (Inde).
D’origine chinoise et vivant à Montréal, Hua Jin est une artiste en photographie, en installation et en vidéo. Son travail repose principalement sur l’iconographie du paysage et le jeu des couleurs en noir et blanc pour représenter des sujets différents en relation avec les philosophies orientales. Ayant reçu un B.A.V. de l’Université Emily Carr (ECUAD), Hua complète présentement sa maîtrise en arts visuels en arts plastiques à l’Université Concordia. Hua a présenté ses oeuvres au Canada, États‐Unis, Chine et aux Pays‐Bas. Son travail fait aussi partie de la collection publique du Musée d’art contemporain de Shanghaï.
D’origine sri‐lankaise et vivant à Montréal, Pavitra Wickramasinghe
est une artiste multidisciplinaire dont la pratique mise sur les nouvelles façons de conceptualiser l’image en mouvement et explore les conventions de la vision. Diplômée d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia et d’un B.A.V. du Alberta College of Art and Design, elle est aussi récipiendaire du programme de bourses pour artistes UNESCO-Aschberg et de la bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain. Son travail a été présenté à travers le Canada, la France, la Corée du Sud, la Finlande, l’Allemagne, l’Espagne et le Danemark.
Née en Syrie et vivant à Montréal, Khadija Baker est une artiste multidisciplinaire issue d’un héritage kurde qui crée des
installations combinant la vidéo, le textile et le son. Son travail explore des thèmes sociaux et politiques liés à la persécution, l’exil et la mémoire. Elle détient un M.A. de l’Université de Damascus (Syrie) en plus d’être diplômée d’un B.A.V. et une maîtrise en Beaux‐Arts en Média ouverts de l’Université de Concordia. Ses œuvres ont été exposées à Montréal, Toronto, New York, Londres, Berlin, Marseille, New Delhi, Beyrouth, Damascus et à la Biennale de Sydney en 2012.
Née à Taïwan et vivant à Londres, Ting‐Ting Cheng est une artiste en photographie, en vidéo et en installation sonore. Elle s’intéresse aux relations entre l’étrangeté et la localité ainsi qu’aux identités changeantes, examinant les réactions des différentes cultures. Cheng détient une maîtrise en arts, spécialisée en études photographiques de l’Université de Westminster de Londres. Son travail a été exposé internationalement dont au Musée des Beaux‐Arts de Taipei, au centre d’art d’Addaya (Mallorca), à la
Foire d’art de Londres, Foto Madrid, Tokyo Frontline et à la Fondation Culturel ISE (New York).
Née à Erfurt et vivant à Berlin, Verena Kyselka est une artiste en arts visuels, vidéo et en installation qui développe son travail, dès les années 80, sur la scène underground de l’Est de l’Allemagne. Avec le groupe d’artistes féminin Exterra XX, elle a fondé le Kunsthaus Erfurt en 1990 où elle devient commissaire d’exposition et travaille sur des projets interculturels qui étaient développés pendant les échanges interculturels entre l’Est de l’Europe, Taïwan, le Bangladesh, l’Inde et l’Australie.
Né au Cachemire et vivant en Inde, Veer Munshi a obtenu son B.A. de
l’Université du Cachemire ainsi qu’un B.A.V. du M.S.U. Baroda. Artiste en vidéo, en peinture, en photographie et en installation, il a présenté des expositions individuelles en Inde, Écosse, Australie ainsi qu’à Genève. Il a participé à plus de 20 expositions collectives à l’étranger et en Inde ainsi qu’à la 11e édition de la Biennale d’Art Asiatique à Dhaka au Bangladesh. Il est le récipiendaire d’une Junior Fellowship du gouvernement de l’Inde et Research Grant Fellowship du Lalit Kala Akademi au New Delhi.
D’origine iranienne et vivant à Stockholm, Raha Rastifard propose un travail autobiographique qui va de la photographie en passant par la vidéo et par l’installation. Dans son art lyrique, elle crée des photographies digitales remplies des références (trans) culturels, poétiques et sur l’histoire de l’art. Raha détient une maitrise de l’Université Frei de Berlin. Cofondatrice du collectif d’artistes Artists without Borders en Iran, Raha a exposé ses oeuvres à l’internationale à Téhéran, Berlin, Bonn, Londres, New York, Tokyo, New Delhi, Kaboul, Stockholm, Mexico et Shanghaï.
Kakim Goh ‐ Commissaire
Bindu Mehra ‐ Commissaire et artiste
Hua Jin ‐ Artiste
Pavitra Wickramasinghe ‐ Artiste
Khadija Baker ‐ Artiste
Ting‐Ting Cheng ‐ Artiste
Verena Kyselka ‐ Artiste
Veer Munshi ‐ Artiste
Raha Rastifard ‐ Artiste