Exil – Peuples d’ici et d’ailleurs & Bridges of Hope

La double exposition collective Exil – Peuples d’ici et d’ailleurs et Bridges of Hope est une collaboration entre le Festival Accès Asie, le Musée des maîtres et artisans du Québec, les Productions Feux Sacrés et Teesri Duniya Theatre. 

édition 2019
Exil – Peuples d’ici et d’ailleurs & Bridges of Hope
4 au 26 Mai
Musée des maîtres et artisans du Québec

Description

Exil – Peuples d’ici et d’ailleurs, mise en place par les co-commissaires Hanieh Ziaei et Nadine St-Louis rassemble Eruoma Awashish, Chadi Ayoub et Kamal. Bridges of Hope présente des œuvres visuelles et photographiques des artistes sud asiatique Anita Rau Badami, Jayanta Guha et Jaswant Guzder.

Exil – Peuples d’ici et d’ailleurs, mise en place par les co-commissaires Hanieh Ziaei et Nadine St-Louis rassemble Eruoma Awashish, Chadi Ayoub et Kamal. Ces artistes y explorent la thématique de l’exil comme un moment de transition et de mutation, à la fois individuel et collectif, via différents médiums : installations, sculptures, dessins et photographies.

Bridges of Hope quant à elle aborde la notion de l’exil, de la diaspora et des expériences interculturelles à travers des œuvres visuelles et photographiques des artistes sud asiatiques Anita Rau Badami, Jayanta Guha et Jaswant Guzder. Cette dernière est également la commissaire de cette exposition.

Médias

Biographies

Eruoma Awashish

Eruoma Awashish est détentrice d’un baccalauréat en art interdisciplinaire de l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle a récemment participé à la Biennale d’art contemporain autochtone (BACA) et présenté pendant l’hiver 2017-2018 une installation au Musée des beaux-arts de Montréal. Sa démarche artistique vise à créer des espaces de dialogues et ainsi faciliter la compréhension de la culture des Premières Nations. Ayant vécu dans la communauté d’Opitciwan, de Wemotaci et de Mashteuiatsh, Eruoma a une grande appartenance à sa culture autochtone. Son travail parle de métissage et de métamorphose. La souffrance et la blessure sont des thèmes qu’elle aborde souvent, car, selon elle, la souffrance peut devenir un passage vers la transformation et le dépassement de soi. Son travail est empreint de spiritualité, de symbolisme et de syncrétisme. Par ces symboles qui s’entrecroisent et s’entrechoquent, ses œuvres parlent à la fois de contraste et de métissage, de dualité et d’équilibre, de souffrance et de sérénité, de blessures et de guérisons. 

©Nadya Kwandibens

Chadi Ayoub

Né au Liban, Chadi Ayoub est diplômé de l’École nationale des Beaux-Arts de Beyrouth et de l’École de Design de l’UQAM. Il a démarré sa vie professionnelle en tant que scénographe dans une troupe de théâtre de marionnettes pour enfants. Sa démarche et ses préoccupations artistiques portent principalement sur les matériaux recyclés. En 1999, il s’est lancé dans l’exploration du papier journal recyclé. Il a alors développé un procédé technique qui lui permet de réaliser des sculptures de grandes tailles, robustes et légères qui résistent aux intempéries. Établi à Montréal depuis 2005, il a participé à plusieurs expositions solos et collectives. En 2016, il commencé une tournée au Québec avec son TRIPTYQUE. Au printemps 2019, il fait son retour à Montréal avec TRIPTYQUE au Centre d’exposition Lethbridge.

Site web

©Adriana Garcia Cruz

Kamal

Né en Iran, Kamal découvre la photographie dans les rues de son enfance. Son intérêt pour la photographie documentaire naît suite à son enrôlement dans l’armée pendant la guerre Iran-Irak. Sous le mentorat de Chehrenegar, photographe iranien renommé, Kamal commence à prendre des photos illustrant les aspects sociaux et politiques de la vie sous le régime de la République islamique d’Iran. Sa motivation principale est de capturer et partager avec le public des moments éphémères et historiques. Photographe documentaire indépendant depuis 1991, ses photos ont été publiées dans divers médias iraniens, nord-américains et européens, notamment des livres, des magazines et des journaux. Ses œuvres ont également été exposées à l’international dans le cadre d’expositions individuelles et collectives et font partie de plusieurs collections publiques et privées. Il vit à Montréal depuis 2003 où il se consacre à un projet sur la question de l’identité culturelle, dans le cadre du changement des politiques sur le multiculturalisme et l’immigration au Québec. Son travail documentaire avec Stanley Lewis a été exposé par le Musée des beaux-arts de Montréal, en 2006.

Site web

©Shahriar Asadi

Hanieh Ziaei

Dans le cadre de ses recherches en sociologie de l’art à l’UQAM et à l’ULB, Hanieh Ziaei travaille sur la place et le rôle des artistes iraniens en exil. À titre de commissaire d’exposition, elle s’intéresse à la trajectoire des artistes dits de la diversité culturelle et aux dimensions politiques et sociales de l’art contemporain. De par sa triple culture aux carrefours de Montréal, Bruxelles et Téhéran, elle vit l’exil comme une parcelle de sa propre identité. Elle collabore également avec plusieurs périodiques culturels québécois (Vie des arts, Séquences, Ex-Situ, TicArtToc (DAM)) et belges (Archipels, Espace de Libertés). Depuis le mois de janvier 2019, elle occupe le poste de directrice par intérim au Centre culturel Georges-Vanier à Montréal, en continuant son engagement pour l’équité sociale.

© Hamed Tabein

Nadine St-Louis

Nadine St-Louis est une entrepreneure sociale aux racines mi’kmaq, acadiennes et écossaises. Elle détient plus de 25 ans d’expérience dans les affaires tant en gestion, qu’en développement, qu’en gouvernance communautaire. De plus, elle siège sur le comité-conseil pour le Ministre de la Culture pour le renouvellement culturel au Québec. Au fil des années, elle est devenue une figure importante dans le développement de l’économie autochtone par les arts et la culture au Québec, au Canada et à l’échelle internationale, grâce à des événements culturels et à des modèles d’affaires novateurs. Entrepreneure, conférencière et formatrice, Nadine St-Louis dirige les Productions Feux Sacrés ainsi que l’Espace Culturel Ashukan (plateforme de représentation permanente située au cœur historique de Montréal) pour permettre aux artistes autochtones d’avoir accès au marché de l’art et de se faire connaître au-delà du Canada.

©Nadya Kwandibens

Anita Rau Badami

Anita Rau Badami dessine les images visuelles de son travail textuel et peint les émotions humaines. Artiste visuelle, auteure et critique, son travail a été salué à l’échelle nationale et internationale pour son portrait émouvant et humoristique de la vie de famille au Canada et en Inde. Anita est l’auteure de Tamarind Mem (1996), The Hero’s Walk (2001), Can you Hear the Nightbird Call? (2006) et Tell it to the Trees (2012). Elle a remporté le prix du meilleur livre du Commonwealth pour Hero’s Walk et le prix Marian Engel pour l’ensemble de son œuvre.

© Dipti Gupta

Jayanta Guha

Jayanta Guha, habitant au Saguenay, est un artiste multidisciplinaire touchant tant à la photographie, qu’à la poésie, la musique ainsi que l’écriture. Ses expressions artistiques recherchent le lien intime entre la vie, la terre, l’eau et la lumière. En tant qu’artiste visuel, les images comparatives constituent une partie importante de son exploration, où l’environnement humain et physique est juxtaposé. Son travail a été présenté au Canada et à l’étranger.

© Yu Yu

Jaswant Guzder

Toutes les œuvres de Jaswant Guzder retracent le long parcours qui caractérise la 3e génération de Canadiens d’Asie du Sud qui redessine les identités et les basculements entre les mondes. Ses œuvres ont été exposées à Montréal et dans diverses galeries à Victoria, Londres, New York, Rome et en Inde au cours des dernières années. Elle a réalisé de nombreuses couvertures de livres et contribué aux pages Web de la psychiatrie culturelle aux États-Unis, de la World Psychiatric Association et de McGill, où elle donne un atelier d’été au centre d’arts visuels sur la création de livres visuels. Les livres de Jaswant abordent les thèmes de la migration et des conversations d’association libres réunies à partir de livres démantelés. Ces livres s’inspirent en partie de son travail thérapeutique qui consiste à écouter la continuité du récit.

Avec

Eruoma Awashish – Artiste visuelle 

Chadi Ayoub – Artiste visuel 

Kamal – Photographe 

Hanieh Ziaei – Commissaire 

Nadine St-Louis – Commissaire 

Anita Rau Badami – Artiste visuelle, auteure et critique 

Jayanta Guha – Artiste multidisciplinaire 

Jaswant Guzder – Artiste visuelle 

édition 2019
Exil – Peuples d’ici et d’ailleurs & Bridges of Hope
4 au 26 Mai
Musée des maîtres et artisans du Québec
en collaboration