QuébéAsia

Le Festival Accès Asie a le plaisir de s’unir au collectif QuébéAsia pour une collaboration exceptionnelle. Durant ces trois jours, c’est sous la direction artistique de Manijeh Ali qu’un florilège de chorégraphes et d’interprètes présenteront une série de spectacles de danse, célébrant ainsi la 4e édition du collectif. 

édition 2016
QuébéAsia
13 Mai — 17h00
14 Mai — 18h00
15 Mai — 15h30
Salle Custeau - Le Gesù

Description

Soirée originale et festive le vendredi 13 mai, de 17h à 19h, dans la salle Custeau du Gesù – Centre de créativité! Le public est invité à rencontrer les artistes présentés dans la 4e édition de QuébéAsia et apprendre sur leurs diverses pratiques et leurs démarches artistiques à travers une variété d’activités interactives. À ne pas manquer! 

Dans le cadre de cette même soirée, nous proposons le lancement du livre Afghan et musulman, le Québec m’a conquis. Ce récit de l’afghan Zabi Enâyat-Zâda, écrit par Carolyne Jannard, est celui des différences et des luttes intimes vécues par un homme pendant de nombreuses années pour tenter de réconcilier deux réalités. 

Le samedi 14 mai, à 18h, Manijeh Ali vous invite à une rétrospective de son travail. Directrice artistique du collectif QuébéAsia, la chorégraphe et interprète s’est penchée, au fil des quinze dernières années, sur la question du corps en tant que médium d’une identité complexe et de ses contradictions. Dans la deuxième partie du spectacle, Tanveer Alam propose, à travers son œuvre Khoj, une réflexion sur la signification de la danse dans sa propre existence, depuis les mouvements de la respiration jusqu’à l’interprétation somatique des mots et des sons. 

Le samedi 14 mai, à 20h, Julio Hong et ses danseurs présenteront Cervantes, pièce qui choisit de transfigurer la perte et la nostalgie pour en révéler la beauté. À partir de l’histoire d’Ignacio Cervantes, forcé de quitter Cuba, sa patrie, le chorégraphe aux racines chinoises, haïtiennes, espagnoles et cubaines, invite le spectateur à se questionner sur le thème de l’expatriation. 

Le dimanche 15 mai, à 15h, l’amour sous toutes ses formes sera mis à l’honneur, avec les troupes Création Danse Atmana, sous la direction de Manijeh Ali, ainsi que Taala et Ishwari. Passionné, sensuel, dévoué, spirituel, aventureux ou tourmenté, c’est sous les multiples couleurs de la danse indienne que l’amour sera célébré. 

Le dimanche 15 mai, à 17h, la danseuse Nassim Lootij illustrera son regard sur l’histoire sociopolitique de son pays natal, l’Iran, par le biais de son introspection Moi-Me-Man. Enfin, à la rencontre de la composition contemporaine et de la méditation, le musicien Pooria Pournazeri, la chorégraphe Sarah Dell’Ava et la danseuse Sachiko Sumi joindront leurs démarches pour une nouvelle création alliant frémissement des corps, des cordes et des voix. Ils présenteront Orir, le deuxième volet d’un polyptique autour du mot « oriri », dont la racine latine signifie « origine ».

Médias

Biographies

Manijeh Ali

Originaire d’Afghanistan, Manijeh Ali possède une solide expérience en danses classiques de l’Inde (Bharata Natyam, Karanaha, Kathak, Mohiniattam) et en danses traditionnelles de l’Afrique de l’ouest. Depuis 15 ans, elle œuvre à travers des productions dont les histoires illustrent les expériences humaines, transcendant les différences culturelles. Intangible (2014), Atman (2012), Char (2010) et Thandhavum (2009), n’en sont que quelques exemples. Fondatrice de Danse Silken, elle est également la directrice artistique du collectif QuébéAsia.

Website

©Manijeh Ali

Tanveer Alam

Tanveer Alam a une formation assidue en Kathak. Il poursuit actuellement sa formation auprès de Sandhya Desai, elle-même disciple du maître Padmabhushan Kumudini Lakhia. Parallèlement, il suit un entrainement en ballet classique et en danse contemporaine, avec les professeures respectives Marie-Josée Hardy et Chantale Desgroseilliers. Depuis 2009, Tanveer se produit partout au Canada : outre QuébéAsia qui l’a déjà accueilli, il a notamment été invité au Festival des traditions du monde de Sherbrooke ainsi qu’au Centre des Arts Shenkman à Ottawa.

©Lisa Hatz

Julio Hong

Né à la Havane, ce danseur et chorégraphe aux origines chinoises a fait ses premières armes à Cuba. Proposant une fusion entre danse folklorique latino-américaine, danse cubaine populaire et ballet classique, Julio Hong puise ses inspirations à partir d’expériences personnelles et patrimoniales. Ayant notamment œuvré pour la compagnie Marie Chouinard ente 1999 et 2005, il s’est également distingué en tant que directeur artistique de l’Association afro-cubaine de Montréal durant plusieurs années. 

Site web

Credit Maryline Ulysse

Création danse Atmana

Sous la direction de Manijeh Ali, la troupe Création Danse Atmana prend le parti de la beauté, la sensualité, la joie et la force à travers différents styles de danse de l’Inde, entre traditionnel et Bollywood. La troupe s’articule autour de ses trois interprètes : Martine Clément, Julie Mondor, France Ouellette et Catherine Venne. Chacune d’elle a étudié plusieurs styles avant de se consacrer aux danses orientales et plus spécifiquement à la danse indienne. 

Soundcloud

©Maryse Gauthier

Taala et Ishwari

Taala dance est née des talents de Célia Vankeisbelck, spécialiste de la danse indienne traditionnelle du Sud de l’Inde, le Bharata Natyam, et par ailleurs de danse Bollywood semi-classique et moderne. Suite à sa rencontre avec une autre passionnée, Saiswari Virahsammy, les deux collaboratrices ont développé leur propre style de danse indienne fusion, mêlant tradition et modernité. Leur démonstration a connu un vif succès auprès du public lors du festival Orientalys de Montréal, l’été dernier.

©Elise Cayzac

Nasim Lootij

Artiste aux nombreuses facettes, Nasim Lootij s’est initialement formée en danse folklorique iranienne dans les années 2000. C’est en France qu’elle va ensuite se consacrer à la danse contemporaine dont elle est diplômée de l’université Paris 8 et du Conservatoire Jean Wiener de Bobigny. Elle s’est également essayée au théâtre expérimental en Iran et a par ailleurs collaboré avec quelques compagnies alternatives comme celle de la pluridisciplinaire Nawel Oulad. Odile Duboc, Christine Gérard ou encore Alban Richards font partie des chorégraphes avec lesquels Nasim a eu le privilège de travailler.

© ORION SZYDEL

Sarah Dell’Ava

Chorégraphe, interprète et enseignante, Sarah Dell’Ava  se distingue par son parcours multidisciplinaire entre danse, dessin et chant. Elle déploie des chorégraphies qui parcourent le corps dans ses dimensions physiques et symboliques. Depuis 2013, elle travaille sur une série de projets, avec Pooria Pournazeri et Sachiko Sumi, autour du mot « oriri ». Racine latine du mot « origine », « oriri » sous-tend trois verbes : « naître », « se lever », « s’élancer ». À partir de cette dynamique triple, le mouvement et le son prennent forme et appellent la question de l’origine : d’où vient le geste? D’où venons-nous?

Site web

©Orion Szydel

Pooria Pournazeri

Pooria Pournazeri commence son initiation au tanbur (luth originaire du Kurdistan) à l’âge de 6 ans. Il poursuit ensuite sa formation avec son oncle Keykhosrow Pournazeri, maître de musique soufie, avec lequel il apprend le répertoire traditionnel perse et kurde. Après le succès au sein de différents collectifs tel que l’Ensemble Shams en Iran, il lance son premier album solo en 2011. Depuis son arrivée à Montréal, il participe fréquemment aux créations des frères Tabassian dans l’ensemble Constantinople. L’artiste travaille présentement sur un 4e opus.

Soundcloud

©Keivon Mousavi

Sachiko Sumi

Née au Japon et résidant à Montréal depuis 2005, Sachiko Sumi, s’illustre notamment à travers les œuvres qu’elle expose partout au Québec. Diplômée d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, elle fait partie du projet Bouillon de poulet pour l’art, en collaboration avec Karine Bouchard, duo vocal et chorégraphique s’insérant dans différents lieux voués à l’art. Depuis 2013, elle travaille avec la chorégraphe Sarah Dell’Ava pour le spectacle « Oriri ». Elle poursuit actuellement une maîtrise dans le programme de Studio Arts : Fibers and Material practices à l’Université Concordia.

Site web

©Orion Szydel

Zabi Enâyat-Zâda

Né à Kaboul, en Afghanistan, Zabi Enâyat-Zâda avait 17 ans quand il a fui la guerre entre les Russes et les moudjahidines. Une fois arrivé au Québec, il a appris le français et a poursuivi ses études universitaires à Montréal. Le privilège d’être à la fois afghan et québécois lui a permis de voir le monde à partir de deux points de vue souvent opposés, mais qui se sont harmonisés en lui avec les années. La richesse de la culture afghane des années ‘60 et ‘70 jumelée à l’ouverture d’esprit des Montréalais a forgé sa façon d’appréhender la réalité.

Zabi Enâyat-Zâda

Carolyne Jannard

Carolyne Jannard est montréalaise d’origine. Son parcours professionnel l’a amenée à travailler dans divers milieux dont le domaine artistique, l’enseignement et les ressources humaines. Le fil conducteur a été la recherche d’une plus grande connaissance d’elle-même et des autres, à travers les mécanismes et fonctionnements psychiques qui nous régissent. Aujourd’hui thérapeute en relation d’aide, elle tient un blog qu’elle alimente régulièrement de plusieurs articles sur les relations interpersonnelles et la connaissance de soi.

Avec

Manijeh Ali – Chorégraphe 

Tanveer Alam – Chorégraphe 

Julio Hong – Chorégraphe 

Création danse Atmana – Danseurs 

Taala et Ishwari – Chorégraphes 

Nasim Lootij – Chorégraphe 

Sarah Dell’Ava – Chorégraphe 

Pooria Pournazeri – Musicien 

Sachiko Sumi – Danseuse et artiste multidisciplinaire 

Zabi Enâyat-Zâda – Auteur

Carolyne Jannard – Autrice

édition 2016
QuébéAsia
13 Mai — 17h00
14 Mai — 18h00
15 Mai — 15h30
Salle Custeau - Le Gesù