Par le biais de la cyber-technologie, le Festival Accès Asie présentera, à l’Ex-Centris, des performances de musique et de danse qui seront retransmises en direct dans les trois autres villes associées au projet, à savoir Calgary, Toronto et Vancouver.

Janet Lumb, co-fondatrice et directrice artistique du Festival Accès Asie a conçu ce projet qui permet la rencontre entre les différentes communautés culturelles et artistiques de ces quatre villes canadiennes. Elle poursuit à travers ce projet les objectifs du festival qui sont de créer, en dépit des distances, des rencontres artistiques qui permettent de faire découvrir au public les talents des artistes asiatiques de Montréal et d’ailleurs, au Canada. La directrice du Festival n’hésite pas ainsi à défier les frontières géographiques du Canada pour réunir artistes, communautés et publics.

A Montréal, les performances multidisciplinaires hautes en couleur allient héritage culturel et modernité à travers de la musique et de la danse traditionnelle mais aussi du hip hop. Le public présent sur place ou via vidéoconférence aura, en effet, le plaisir d’assister à une représentation de la danseuse indienne de kathak, de renommée internationale, Sudeshna Maulik, accompagnée de Shawn Mativetsky, virtuose du tabla indien, un instrument de musique à percussion. Cet événement proposera également une performance du breakdancer montréalais Michel Lim, accompagné sur scène des danseurs de hip hop Erich « Ddimplz Jack » et Sandy « Did » Béland. Et enfin, ce seront les musiciens Kiya et Ziya Tabassian, de l’Ensemble Constantinople, qui se produiront lors de cet événement. Les publics de Calgary, Vancouver et Toronto auront la chance d’assister à ces représentations en direct au même titre que le public montréalais pourra avoir le plaisir de découvrir les talents des artistes de ces trois villes.

Joueur de tabla polyvalent, Shawn Mativetsky est tout aussi à l’aise dans la musique traditionnelle de l’Inde, dans la musique du monde que dans la musique contemporaine. Il collabore également à des productions de danse et de théâtre à titre de compositeur et interprète. Donnant des conférences, des ateliers et des prestations aux quatre coins du monde, il s’engage à faire connaître le tabla et la musique traditionnelle de l’Inde. Établi à Montréal, il enseigne le tabla et les percussions à l’Université McGill. Durant cette performance, il accompagnera la danseuse indienne de kathak de renommée internationale Sudeshna Maulik.

Considérée par la presse allemande comme portant « la danse orientale à son meilleur », Sudeshna s’est initiée à la danse kathak depuis son plus jeune âge en suivant les enseignements de grands gourous tels que Pt Chitresh Das ou encore Padmabhibhushan Birju Maharaj, une légende vivante du kathak. Elle a depuis dansé dans de nombreux pays, en Russie, en Chine, à Taïwan, aux États-Unis, en Europe et bien sûr au Canada, où elle réside depuis 2007 et elle a fait connaître le kathak par son enseignement et ses performances.

Le breakdancer montréalais est né et a grandi à Montréal. Il s’est initié à la danse urbaine dès l’âge de 14 ans. C’est en rejoignant le collectif Area 51 qu’il a fait ses débuts sur la scène hip hop de Montréal. Il a participé à de nombreux événements au niveau local et international, connus et reconnus dans le domaine du hip hop, tels que ‘War is War’, ‘Battle of the year’ et ‘la Battle JFL’. Son expérience sur scène avec toute son équipe lui a donné l’envie d’en apprendre davantage sur les arts de la scène. Son intérêt s’est toujours porté sur les styles de danse urbaine mais depuis 2004, Michel Lim s’est davantage orienté vers des styles plus funky (le popping, le locking, le roboting,…). Il a également collaboré avec les chorégraphes de hip hop Steve Bolton, Alexandra ‘Spicey’ Landé et Natasha ‘Tash’ Jean-Bart. Ces dernières années, il a collaboré plus étroitement avec des compagnies de danse, telles que Blueprint Dance Cie, les Productions Unkut et le Festival Juste pour Rire. Qu’il soit sur la scène du Planet Hollywood en train de danser aux côtés de MC Hammer ou bien en train de faire du breakdance dans la rue, Michel ‘Boombeast’ Lim éprouve un profond plaisir à danser le hip hop, une passion pour cet art qu’il vous fera indéniablement ressentir.

Depuis qu’il est tout petit, Erich ‘Ddimplz Jack’ bouge énormément. C’est très jeune qu’il se rend compte de l’importance et de l’intérêt qu’il voue à la danse. En regardant son style de danse et son répertoire, on remarque qu’il a toujours voulu diversifier ses connaissances tout en raffinant ce qu’il a appris. Du hip hop au house, en passant par le waaking et la danse contemporaine, Erich trouve important d’élargir ses horizons pour mieux créer. Il a travaillé pour la DPJ dans des centres comme professeur de danse, a participé au festival Juste pour Rire et au Festival International de Jazz de Montréal avec l’artiste Fella Kuti, a dansé avec la chanteuse Jodey Watley en 2007 et a figuré dans plusieurs vidéoclips. Avec cet impressionnant parcours, la plus grande ambition et envie d’Erich ‘Ddimplz Jack’ est de continuer à danser, à enseigner la danse aussi souvent que possible et à repousser ses limites.

Elle découvre une grande passion dès l’âge de trois ans, celle de la danse. En 2005, elle fut introduite à la danse urbaine et en tomba follement amoureuse. Sandy fait alors la rencontre de spécialistes en danse urbaine au centre de danse Urban-Element situé à Montréal. Des danseurs tels que Angelo Ameur, Alexandra ‘Spicey’ Landé et Cindy ‘Goldylocks’ McAullife l’ont grandement influencée. Poussée par sa passion et son fort intérêt pour la danse urbaine, ‘Did’ se joint à « Or Pur 24k », un groupe de danse chorégraphié par ‘Goldylocks’. En 2009, ce groupe fut le grand gagnant canadien en danse hip hop. Elle pourra donc représenter le Canada au niveau international. Sandy ‘Did’ Béland ne s’arrête pas là, elle continue à travailler sur plusieurs projets, elle enseigne et participe encore à de nombreuses compétitions.

Ce concert sera orchestré par Kiya Tabassian, au sétar et Ziya Tabassian, aux percussions. Ziya Tabassian commence à jouer le tombak (percussion iranienne) dès l’âge de 11 ans. Comme percussionniste, Ziya Tabassian est actif autant dans le milieu de la musique ancienne que la musique contemporaine et actuelle, ainsi que dans l’univers des musiques du monde. Il est membre cofondateur avec Kiya Tabassian de l’ensemble Constantinople et a déjà présenté plusieurs concerts au Canada, aux États-Unis, au Mexique et en Europe. Kiya Tabassian, quant à lui, est joueur de sétar, un instrument de musique iranien, membre de la famille des luths. Il s’est, lui aussi, produit au Canada, dans plusieurs pays d’Europe, au Moyen-Orient et au Mexique avec Constantinople et d’autres musiciens. Depuis 1996, il collabore à plusieurs reprises avec Radio-Canada et depuis 2005, il est membre du Conseil des Arts de Montréal.