Projet chorégraphique ancré dans les pratiques de l’art social, Sit, Eat and Chew 五味杂陈 prendra la forme d’une “visite guidée” au cœur de 4 sites du Quartier chinois de Montréal, avec une performance artistique à chaque lieu de rencontre.
📍 Le parcours débutera au 𝐏𝐚𝐫𝐜 𝐒𝐮𝐧 𝐘𝐚𝐭 𝐒𝐞𝐧, à 14h puis à 15h45
Projet chorégraphique ancré dans les pratiques de l’art social, Sit, Eat and Chew 五味杂陈 prendra la forme d’une “visite guidée” au cœur de 4 sites du Quartier chinois de Montréal, avec une performance artistique à chaque lieu de rencontre.
L’œuvre co-créée avec les communautés mettra en lumière non seulement des récits de vie, des histoires ayant marqué plusieurs générations sino-montréalaises, mais aussi des espaces physiques chargés d’histoire.
Sept artistes canadiens et une artiste new-yorkaise sont impliqués, ainsi que des membres de la communauté sino-montréalaise, qui participent au processus de création à travers des classes multigénérationnelles enseignées par les artistes. Des membres de la communauté – des personnes âgées sino-canadiennes – performeront également.
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Le projet Sit, Eat & Chew est rendu possible grâce à l’appui financier du Conseil des Arts du Canada ainsi que du Conseil des arts et des lettres du Québec, et grâce au soutien matériel du Centre Yee Kang, de Rocio Machorro – Yoga Plus, du restaurant Dobe & Andy, et de GALLIM Parent Moving Artist Residency program, Roberta Ferdschneider, Elizabeth St Clair, Benita Welch, et David Sherman.
D’ascendance chinoise, Léa Tremblay Fong est née et a grandi au Québec. Elle est chorégraphe et interprète en danse contemporaine. Elle crée et diffuse ses œuvres directement dans la rue et dans les milieux de vie, où elle établit des ponts avec une diversité de personnes et de communautés. De 2006 à 2011, elle a complété un Honours Double Major in Dance and International Development Studies à l’Université York, à Toronto en dirigeant parallèlement plusieurs projets de création multidisciplinaires et interculturels à Toronto et en Israël/Palestine. Depuis l’hiver 2012, elle poursuit son travail et son apprentissage artistique principalement à Montréal. L’artiste choisit de pratiquer son art hors des studios, exposée aux interactions impromptues. Mue par un fort désir d’engagement social, Léa s’inspire de l’esprit libre et revendicateur de la rue, des street dances et de l’environnement architectural. Ses créations sondent les mémoires, les tensions et les liens sociaux à l’œuvre dans nos communautés; elles ont notamment été présentées à Montréal, à Ramallah (2015) et à Taipei (2016).
Danseuse professionnelle, diplômée à l’UQAM en danse contemporaine, Martine Castera est également spécialisée en popping, waacking et hip hop. Son parcours s’accompagnant de 14 ans de pratique en karaté, elle continue à se perfectionner en contemporain et street dance à travers différents stages et événements à travers le monde.
Elle participe à divers événements, festivals, contrats et spectacles. Elle fait partie de la compagnie de waacking « Asymmetry » dirigée par Axelle Munezero et participe à plusieurs battles en popping et waacking. Elle réalise aussi ses créations personnelles telles que « Pelures » en collaboration avec Léa Tremblay-Fong, danseuse, et « Déglingué » avec Rodolphe Gagnon, joueur de didgeridoo. Depuis la dernière année, elle a travaillé et créé diverses créations en solo, entre autres, « Je dis ça, mais je dis rien… » présenté dans le cadre de l’évènement Still Here, diffusé en direct.
D’origine française, Léna a commencé sa formation professionnelle en danse contemporaine au Conservatoire National de Lyon. Après avoir obtenu son diplôme avec mention, elle complète sa formation à l’EDCMTL, où elle a travaillé avec de nombreux chorégraphes de renom. À son départ, elle a été sélectionnée pour participer à plusieurs stages intensifs qui ont confirmé sa passion pour la complexité du mouvement, dont Deltebre avec Wim Vandekeybus et Akram Khan, Springboard Dance Montréal avec le chorégraphe allemand Johannes Wieland et les danseurs de la compagnie Hofesh Shechter. Léna travaille comme interprète indépendante avec plusieurs chorégraphes à Montréal, dont Mélanie Demers (La Meute), Dana Gingras (FRONTERA et Creation Destruction), Castel_Blast (MA(G)MA, CARCASSE), Léa Tremblay Fong (Interlope et Insomniac), Isabelle Van Grimde (Eve 2050), Stefania Skoryna (Ellipses) ainsi que David Albert-Toth et Emily Gualtieri (HALVES EFER). Passionnée par le corps humain, elle étudie également en Nutrition à temps plein à l’Université de Montréal.
Les collaborations et créations de Geneviève Duong sont des occasions pour approfondir sa réflexion sur la façon d’engager le corps en dialogue avec l’environnement bâti et naturel. L’héritage triculturel, vietnamien, argentin et québécois, qui l’habite l’incite à créer des expériences artistiques centrées sur l’actualisation et la valorisation de la culture québécoise et de lieux patrimoniaux. Depuis 10 ans, elle oeuvre à travers différentes pratiques, dont production, chorégraphie et interprétation. Elle est de la cohorte 2009-2012 de L’École de danse de Québec.
Charles Gao aime danser. Il aime aussi cuisiner, jouer à des jeux vidéo, lire des livres et aller à la plage pour entendre les vagues. Il travaille actuellement sur un projet de livre photo documentant la relation entre la communauté breaking de Toronto et les espaces dans lesquels ils ont dansé pour Sit, Eat and Chew avec Léa Tremblay Fong, et Kafka Paradise avec David « Laos » Phipak et Berenice Dupuis.
Parker Mah est un artiste d’origine chinoise / toisanaise de 4e génération, basé à Tio’tia:ke (Montreal). DJ, musicien, artiste multimédia et éducateur culturel, Parker Mah aborde des thématiques telles que l’hybridité, la migration, la transformation et l’identité à travers son parcours créatif. Son approche multidisciplinaire puise ses inspirations dans les techniques d’improvisation du jazz et dans l’histoire orale.
En tant qu’éducateur culturel, il est passionné de l’art participatif et ses points d’intersection avec des enjeux de justice sociale, et organise depuis plus que 15 ans, des ateliers et activités communautaires, surtout auprès des populations marginalisées. Son parcours multidisciplinaire lui a valu plusieurs mandats en tant qu’animateur et consultant pour des institutions culturelles d’envergure, telles que le Festival TransAmériques (FTA), le Quartier des Spectacles, et le Musée d’art contemporain de Montréal (MACM).
Mei Yin Ng est chorégraphe, danseuse et artiste multimédia. Elle a fondé MEI-BE WHATever (www.MeiBeWhatever.com) en 2012 en tant que champ collectif de collaboration et d’expérimentation du mouvement et de la technologie avec des recherches aboutissant à la mise en scène d’évènements multimédias et de films de danse. Actuellement, Mei Yin Ng travaille sur une série de projets d’histoire de Chinatown, cultivant l’histoire locale et des engagements profonds avec les membres de la communauté et les artistes de Chinatown pour développer des visites de danse immersives guidées à travers divers quartiers chinois en Amérique du Nord (Manhattan, NYC, Montréal, Canada).
Le parcours de Phi Nguyen est un mélange d’exploration de mouvement entre différentes disciplines artistiques, à la recherche constante de nouveaux vocabulaires corporels. Principalement issu d’une formation en art martial chinois, le Kung-Fu Wushu avec Roger Itier, il participe à plusieurs compétitions nationales et internationales où il décrochera plusieurs titres de podium. Sensible à l’expression du corps et sa mécanique, il participe également à plusieurs projets artistique mêlant Wushu et danse lors d’une tournée de France pour la promotion du film Crazy Kung-Fu en 2005, ainsi que du théâtre à travers le projet de Mathilde Monier intitulé City Maquette en 2009.
Plus récemment, Phi collabore avec Stéphanie Decourteille Danse Contemporaine pour intervenir dans le programme de formation professionnel Big Bang en tant qu’instructeur de Wushu où il explore avec les danseurs et danseuses le répertoire des mouvements du Wushu et l’adapte pour la création en danse. En 2018, un spectacle a été organisé pour le Gala du Nouvel An chinois au théâtre Sir Wilfrid Pelletier chorégraphié par l’école de danse contemporaine Phoenix, où il participe en tant qu’interprète danseur et artiste martial.
Formée en danse classique chinoise, Charo Foo Tai Wei arrive à Québec en 2005 où elle étudie la danse contemporaine à L’École de danse de Québec. De 2007 à 2013, elle joue dans la production de Robert Lepage, Le Dragon bleu (Ex Machina), en tant qu’actrice, danseuse et chorégraphe. En 2015, elle découvre le butoh avec Natsu Nakajima, Yukio Waguri, Atsushi Takenouchi.
Elle est fascinée par la façon dont la résonance des cellules nerveuses pourrait déclencher un mouvement organique qui se développe à partir de l’intérieur du corps.
Cette découverte lui a inspiré une recherche sur l’initiation instinctive du corps.
Sa première œuvre « The Golden Stick Ritual » a été sélectionnée par le programme KickStart de CanAsian Dance et a été présentée à Tangente (2021) en collaboration avec le Festival Accès Asie.
Aujourd’hui, elle entrelace la danse classique chinoise et le Butoh pour développer son propre langage chorégraphique.
Léa Tremblay Fong
Martine Castera
Mei-Yin Ng
Léna Demnati
Geneviève Duong
Charles Gao
Parker Mah
Phi Nguyen