Du jeudi 26 au dimanche 29 mai 2016, célébrons les cultures d’Asie Centrale, par l’entremise de la musique et de la danse. Le Festival Accès Asie, à travers son volet international Perles d’Ailleurs, offre son bouquet final entre spectacles, rencontres et ateliers pratiques de danse.
Après l’Iran, l’Inde et l’Anatolie lors des années précédentes, c’est au tour des danses et de la musique de l’Afghanistan, de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Khorasan d’Iran d’être honorées.
Le volet Art International du festival sera composé de trois événements majeurs : le jeudi 26 mai, dès 20h, Golestan (qui signifie « jardin de fleurs » en persan) réunira différents ambassadeurs des régions mises à l’honneur, sur la proposition de Sarah Hubert de Margerie: la danseuse et chorégraphe d’origine israélienne et de renommée internationale Miriam Peretz nous fera voyager au gré de ses mouvements, en compagnie des musiciens internationaux Efrén López dont l’un des instruments de prédilection, le rubab afghan, fera corps avec le santour et le dotar de Bashir Faramarzi.
Puis, nous vous donnons rendez-vous le vendredi 27 mai, de 17h à 19h, dans la Salle Custeau du Gesù – Centre de créativité, pour rencontrer notre invitée Miriam Peretz. La rencontre sera animée par la danseuse Sarah Hubert de Margerie.
Pour clore le volet, Miriam Peretz nous fera l’honneur de donner quatre ateliers de maître, les samedi 28 et dimanche 29 mai, de 10h à 12h puis de 13h30 à 15h30, au Studio Caravane. Au programme: danses perses classiques, soufie, afghane et enfin, rom turque.
Danseuse, chorégraphe et professeure, Miriam Peretz se spécialise dans les danses traditionnelles, mystiques et contemporaines en provenance de la Route de la Soie (Perse et l’Asie centrale,) et plus. Elle puise son inspiration dans son expérience diversifiée de danse persane, en Asie centrale, Flamenco et danse contemporaine ainsi que dans sa formation sous diverses formes d’arts martiaux. Miriam a été danseuse principale, directrice-adjointe et chorégraphe avec la compagnie Ballet Afsaneh dance depuis de nombreuses années. Présentement, elle performe au sein de sa propre compagnie de danse, Nava Dance Collective. Également, elle agit comme soliste au sein de festivals à travers les États-Unis, le Moyen-Orient et en Europe. Son amour pour la danse l’a conduit vers un parcours de vie à la recherche de façons d’utiliser les arts comme créateurs de pont entre les gens de différentes origines et aux traditions spirituelles. Elle voit la danse comme moyen unique et puissant d’exprimer une profonde émotion et une nostalgie spirituelle, et donc l’incarnation parfaite de la prière.
Joueur de tombak (percussion iranienne) depuis ses dix ans, c’est à Montréal que Ziya Tabassian a étudié la percussion classique occidentale. Actif tant dans le milieu de la musique ancienne que les musiques du monde, il a collaboré avec plusieurs ensembles et solistes et s’est produit dans les salles et festivals prestigieux dans une quarantaine de pays à travers le monde. Ziya a déjà plusieurs disques à son actif et a lancé son premier disque solo« Tombak » en 2007, sous l’étiquette Ambiances Magnétiques. Il joue également au sein de l’ensemble Âstân, fondé par Bashir Faramarzi en 2013.
Multi-instrumentiste d’origine espagnole et amoureux des instruments à cordes, Efrén López s’est d’abord illustré dans sa jeunesse au sein d’un groupe de rock et en tant que technicien du son. C’est au fil de ses voyages à Porto Rico et en Colombie que le musicien s’est ensuite approprié des instruments traditionnels à cordes doubles. Il a enregistré de nombreux albums à partir de musiques des époques médiévales et de la Renaissance. Efrén s’est enfin spécialisé dans le rubab afghan il y a plusieurs années.
Né dans le nord-est de l’Iran, Bashir Faramarzi déploie très tôt un vif intérêt pour les musiques traditionnelles de son pays natal et de l’Azerbaïdjan. Dès ses 15 ans, il apprend à jouer du santour (qui appartient à la famille des cithares sur table), puis il poursuit des études en interprétation musicale iranienne à l’Université de Téhéran. Il consacre ensuite des recherches en ethnomusicologie à Paris où il entreprend un travail d’enregistrement du répertoire musical et du patrimoine littéraire des joueurs de dotâr. Aujourd’hui, il joue et compose pour l’ensemble Âstân qu’il a fondé en 2013 à Montréal, et dont l’album « Qazalvâreh » vient d’être édité.
Après s’être consacrée au ballet classique et au ballet jazz, c’est en 2003 que Sarah Hubert de Margerie s’initie à la danse orientale (baladi). Ses voyages au Maroc et au Pakistan auront tôt fait de stimuler sa curiosité : de l’Afrique du Nord à la péninsule Arabique, en passant par les mondes indien et perse, Sarah a appris à maîtriser plusieurs styles de danse, tant classiques que folkloriques. Se passionnant également pour la musique orientale, Sarah s’est initiée récemment à l’apprentissage de l’oud (luth oriental). Elle possède en outre une maîtrise en philosophie de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM).
Miriam Peretz – Danseuse et chorégraphe
Ziya Tabassian – Percussions
Efrén López – Joueur de rubab afghan
Bashir Faramarzi – Joueur de santour et dotar
Sarah Hubert de Margerie – Animatrice et danseuse