Consolider les arts, la culture et le patrimoine asiatique canadien
Afin de répondre aux défis reliés à l’épanouissement et à la santé du patrimoine asiatique canadien, le Festival Accès Asie a organisé un 2e Symposium National du Mois du patrimoine asiatique en ligne du 10 au 13 septembre 2020.
10 ans après le premier Symposium National du Mois du patrimoine asiatique, le Festival Accès Asie a pris en charge la mise en place de l’événement dont les objectifs étaient de :
Les événements se sont déroulés dans les deux langues officielles, en ligne et en personne, dans des emplacements satellites partout au pays.
Le Symposium comprenait également 6 pré-événements en ligne servant à échanger sur des thèmes critiques liés aux célébrations du patrimoine asiatique et à établir une base commune en prévision du Symposium.
En prévision du 2e Symposium National du Mois du patrimoine asiatique, nous avons tenu une série d’événements pré-symposium afin d’établir une base commune en vue de créer des actions concrètes lors du Symposium.
Le but de ces événements était de :
Ensemble, lors de ces événements pré-symposium, nous avons entamé les discussions et nous nous sommes engagés à transmettre l’information aux parties concernées. Accédez au résumé de ces rencontres ci-dessous.
Remarque : Les événements en ligne pré-symposium se sont déroulés en anglais et un chat de traduction en français était offert. Ces événements n’ont pas été enregistrés afin de préserver la confidentialité des participants.
Nous avons débuté par une belle discussion sur les questions d’identité et l’importance de promouvoir le patrimoine asiatique.
Des actions ont été suggérées pour travailler ensemble afin de briser l’isolement, partager des idées, comprendre nos similitudes et nos différences, combattre nos peurs et progresser ensemble.
Nous avons convenu que le Mois du patrimoine asiatique est un moyen de renforcer l’identité, de promouvoir et de célébrer la diversité et l’importance de la culture et du patrimoine asiatiques.
Cependant, nous devrions poursuivre nos efforts pour accroître la présence asiatique dans les arts et la culture au-delà du mois de mai. Des suggestions ont été faites, comme organiser une vitrine tout au long de l’année à travers les provinces afin de promouvoir le travail des artistes et intervenants asiatiques, mettre en évidence les contributions apportées, aller dans les écoles pour éduquer les jeunes et accroître la visibilité des Asiatiques dans toutes les disciplines et tous les secteurs, en utilisant le Mois de l’histoire des Noirs comme modèle.
Veuillez consulter l’extrait vidéo ci-dessous du résumé du sondage sur la stratégie numérique.
Ce groupe a tenté de définir ce qu’est la colonisation et comment nous pouvons décoloniser nos propres pratiques artistiques afin d’être plus solidaires avec les Premières Nations, les Métis et les Inuits. En résumé, nous avons déterminé que nous avons besoin d’un dialogue, d’un accès et de mesures pour contrer l’effacement, de temps pour partager nos pensées et nos sentiments, présenter des excuses, laisser aller la colère et la frustration, considérer les expressions de l’art en-dehors du canal habituel, être plus ouvert d’esprit, accroître la sensibilité culturelle, etc.
Collectivement, nous avons créé un manifeste d’engagements que nous aimerions que les gens adoptent pendant le Symposium dans un effort pour accroître la solidarité :
Cette discussion portait sur la manière de rendre les outils et les ressources accessibles à tous. Nous avons exploré nos besoins réels, ce qui nous manque et les ressources que nous pouvons offrir. Nous avons parlé de l’établissement d’un lien avec toutes les sections et organisations du patrimoine asiatique qui célèbrent le Mois du patrimoine asiatique au Canada et ailleurs. Des propositions ont été faites pour entamer des conversations avec des artistes sur la manière de les présenter en ligne dans le contexte post-covid.
Nous devons soutenir les relations de mentorat mutuel entre les « artistes du grand public » et les membres de nos communautés culturelles. Nous devons avoir des ateliers sur l’écriture numérique et un espace réel ou virtuel dans lequel archiver le travail des artistes asiatiques. Les participants ont également abordé les différences entre l’engagement des Canadiens d’origine asiatique à l’égard du contenu et du matériel et les obstacles existant. Enfin, nous avons parlé de l’importance d’améliorer les liens avec le grand public.
La création d’un réseau national de Canadiens d’origine asiatique dans les arts, la culture et le patrimoine présente des défis et des avantages, mais dans l’ensemble, il y a consensus sur le fait que nous devons créer un organisme-cadre pour établir des liens, collaborer et accroître notre visibilité. Il est clair que chaque région du Canada a son propre contexte, sa position politique, ses besoins et ses désirs et que, à certains endroits, le Réseau n’a pas d’utilité.
La meilleure option est de mettre en place un processus de communication afin de collaborer et combler les lacunes dans les domaines suivants : formation pour la protection des civilisations, visibilité, insuffisance des circuits de tournée et des fonds. La promotion d’une meilleure compréhension de ce qu’est l’inclusivité, le partage des ressources, la résolution de problèmes et le soutien sont des avantages potentiels d’un réseau.
Solutions à mettre en œuvre lors du colloque proposées au cours des discussions :
L’équipe centrale du Réseau national pourrait également aider à maintenir l’élan de la stratégie numérique et à assurer le suivi des colloques nationaux dans différents endroits du pays.
Les sources de financement disponibles pour les particuliers et les organismes ont été expliquées au cours de la réunion. Voici les sites qui proposent des résumés des sources de financements mises en place dans le cadre de la Covid :
Nous savons déjà qu’il existe des obstacles au financement, par exemple : difficultés à répondre aux critères, difficultés à comprendre le système et difficultés à trouver le financement approprié. Cela engendre beaucoup de peur et de stress, aggravés par la norme culturelle de ne pas s’auto-promouvoir. Nous avons abordé des questions intéressantes sur la manière de modifier le système actuel pour mieux servir les populations sous-représentées et s’entraider. Nous avons commencé à élaborer un plan stratégique visant à : éviter les obstacles, ajouter des suggestions et des solutions afin de faciliter les demandes de financement. Voici quelques suggestions :
Tout le monde a accepté le coworking et les réunions partagées ainsi que d’organiser des ateliers de lecture/écriture de dossiers de subventions pour s’entraider et s’unir.