Commissarié par le réalisateur Laurence Ly, le Festival lance sa première compétition de court-métrage!
Pour cette première édition d’Asiate en court, le Festival Accès Asie remet des prix grâce à ses partenaires (Main Film, L’INIS, Cinéma Moderne) d’une valeur totale de 2000$ aux films gagnants:
→ Prix du meilleur court-métrage d’origine asiatique
→ Prix coup de cœur asiatique
→ Prix pour meilleur·e acteur·rice d’origine asiatique
Au début du 20e siècle, des quartiers chinois sont apparus en Amérique du Nord. Ces quartiers de grande valeur historique, culturelle et sentimentale, qui côtoient maintenant des quartiers aisés, sont menacés de disparition par ceux qui veulent exploiter leurs terrains de grande valeur immobilière. Big Fight in Little Chinatown dénonce ces tentatives d’éviction et montre la combativité des communautés pour défendre ces lieux patrimoniaux auxquels elles tiennent plus que tout. Dans le contexte actuel où le racisme anti-chinois a été exacerbé par la pandémie, ce film, rempli d’émotion et empreint d’humour, remet intelligemment les pendules à l’heure. (RIDM)
Pays: Canada | Langue: mandarin, français, anglais | Sous-titres: français
Nous sommes donc très heureux·ses de vous présenter Nayla Naoufal qui aura la lourde tâche de succéder à Khosro Berahmandi à la direction artistique du Festival Accès Asie. Nayla a déjà pris ses fonctions cette semaine et opère une passation lente avec Khosro avant son départ officiel en février.
Bienvenue à la maison Nayla!
« Arrimer engagement politique et poésie. Amplifier les voix, les expériences des artistes issu·e·s du continent et de la diaspora asiatiques. Privilégier l’écoute, les conversations, les échanges. Prendre soin. Accueillir. Connecter. Tel est le formidable mandat de l’organisation à laquelle je vais prêter main forte, avec une grande joie, comme directrice artistique : le Festival Accès Asie, le plus ancien festival dans ce qu’on appelle le Canada à célébrer les pratiques des artistes en provenance de l’Asie, des bords de la Méditerranée au Japon et aux Philippines, du Kazakhstan et de la Russie jusqu’à l’Inde. »
– Nayla Naoufal
Née à Beyrouth, Nayla a travaillé comme journaliste, critique, travailleuse culturelle, administratrice, chercheuse et enseignante. Elle s’intéresse particulièrement aux questions de justice, d’antiracisme et de décolonisation dans les arts. Titulaire d’un doctorat en sciences de l’environnement (UQAM, 2012), elle a collaboré notamment avec des artistes autochtones et racisé·e·s au Canada, au Liban, en Norvège et dans le monde, ainsi qu’avec des artistes et des collectifs travaillant avec des concepts-pratiques écologiques. Entre autres, Nayla était préalablement agente de programme au Conseil des arts du Canada, et, auparavant, responsable des programmes de soutien aux artistes au MAI (Montréal, arts interculturels). Elle a écrit des textes pour des publications telles qu’esse revue d’art contemporain, la revue Mouvement (en France), Le Devoir, la Revue de théâtre Jeu, Zone occupée, Black Box Teater Publication (en Norvège), Theater der Zeit (en Allemagne) etc. Elle a également collaboré avec une diversité d’organisations artistiques (FTA, les productions Onishka, festival de théâtre international à Oslo, Fondation Jean-Pierre Perreault, Galerie Leonard Bina Ellen, Espace Go, etc.)
Vendredi 3 février à 18h à Casa d’Italia, en présence de la réalisatrice Karen Cho (STF)