Pour donner fièrement son coup d’envoi, la directrice artistique Janet Lumb et toute l’équipe du Festival Accès Asie vous convient chaleureusement à un 5 à 7 festif dans l’enceinte du Gesù-Centre de créativité. À cette occasion, vous assisterez à une prestation de l’ensemble vocal Odaya, un groupe de femmes issues des Premières nations des quatre coins du Canada, qui rendront hommage à la mémoire de leurs ancêtres par leurs chants traditionnels.

« Le son de nos tambours nous rappelle que le battement de nos coeurs et celui de notre mère la Terre ne sont qu’un. »

— Odaya

La formation Odaya est née suite à une rencontre au sein de l’organisation Femmes Autochtones du Québec en 2006. Leur toute première prestation a eu lieu lors de la Journée Internationale de la Femme, il y a maintenant 3 ans.

Très active sur le plan culturel et social dans les différentes communautés, Odaya a participé depuis à de nombreux festivals et événements visant à promouvoir les droits des femmes et des peuples autochtones. En 2008, on a pu apprécier la voix de ces chanteuses lors de l’événement Domagaya, une rencontre entre les peuples autochtones et les arts numériques organisée par la S.A.T. (Société des arts technologiques) à l’occasion du 400e de la ville de Québec, ainsi qu’au Jardin des Premières-Nations du Jardin botanique de Montréal. Elles ont également participé à plusieurs pow-wow à travers le Québec au courant de l’été dernier.

Odaya réunit les artistes Anik Sioui des nations anishinabeg (algonquine) et wendat (huronne), Émilie Monnet de la nation anishinabeg, Kary Ann Deer de la nation kanienkehaka (mohawk), Kim Picard de la nation innue et Lisa Gagné de la nation ojibwée (saulteaux).

Fières de leur identité culturelle propre, portées par leur sens du sacré envers leur communauté respective, les membres d’Odaya s’engagent à unir leurs voix afin de nous partager leur héritage. En faisant revivre leurs chants traditionnels dans leur langue maternelle unique, elles rendent hommage à la mémoire de leurs ancêtres, célébrant ainsi l’union entre le passé, le présent et le futur afin de nourrir l’espoir chez les générations qui les suivront.