Okuni

Le spectacle Okuni présente une œuvre hybride qui intègre le jeu dramatique, les techniques du kabuki, la danse traditionnelle japonaise, le chant, la percussion, des musiques traditionnelles et contemporaines ainsi que l’utilisation de la projection vidéo. 

édition 2019
Okuni
23 Mai — 19h30
Maison de la culture Ahuntsic

Description

Ce spectacle, en collaboration avec la maison de la culture Ahuntsic, propose une vision unique d’Okuni, la fondatrice du Kabuki, une forme de théâtre traditionnel japonais né au XVIIe siècle et toujours très populaire aujourd’hui. L’histoire relate le difficile parcours d’une femme dans le Japon d’il y a 400 ans, ses inspirations, ses recherches, ses embûches qui la relient à une réalité contemporaine, incluant le poids social. 

Narration, danse, musique et jeu dramatique, tous inspirés par les arts traditionnels et modernes japonais, rencontrent des éléments vidéos qui accordent une valeur ajoutée à l’événement. La projection vidéo est utilisée de deux façons différentes : pour raconter en image une légende à la façon du Kamishibai, théâtre de papier miniature, et en présentant une série de personnages de Kabuki qui se succèdent sur l’écran et avec qui la danseuse dialogue en mouvement. 

Si le personnage d’Okuni a inspiré plusieurs spectacles au Japon et au Canada, aucune pièce ne propose la rencontre entre les différents arts de la manière dont elles sont intégrées à cette œuvre.

Médias

Biographies

Kayo Yasuhara

Bénéficiant d’un parcours en art dramatique à l’université de Tamagawa, à Tokyo, Kayo Yasuhara étudie le chant traditionnel et la danse Kabuki. Elle œuvre alors dans le milieu théâtral au Japon pour finalement s’installer en Ontario. Cependant, la langue lui fait barrière, et c’est avec sa pratique artistique que Kayo parvient à s’établir. Elle poursuit son éducation artistique dans la musique avec le shamisen et les tambours japonais, initialement réservés aux hommes. Cette défiance des règles se conjugue avec celle qu’elle applique devant la séparation des disciplines artistiques et par conséquent, aux différences culturelles avec lesquels elle doit composer. Après s’être installée au Québec pour à nouveau se frotter à la question linguistique, elle se lance dans la danse folklorique japonaise tout en offrant des cours de danse aux Montréalais.es avec la troupe Komachi : ce sont les balbutiements d’Okuni.

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©Marili Levac Clark

Kokichi Kusano

Tour à tour membre des groupes Toronto Suwa Daiko et Ishin Daiko, Kokichi Kusano devient l’un des fondateurs de la première troupe de Taiko au Canada : Nagata Shachu. Depuis près de deux décennies, il diversifie sa pratique du Taiko avec le Shinobue et le Shakuhachi. Depuis 2012, Kokichi fait des aller-retour entre le Japon et l’Amérique du Nord pour se produire sur les scènes de festivals et pour des concerts tels que le Otakuthon Anime Festival et le Festival International de la Percussion à Longueuil et parfois avec la troupe Komachi, menée par Kayo Yasuhara. Il performe aussi au Ottawa Tea Festival et à l’Ambassade du Japon. Il est aujourd’hui instructeur au Toronto Japanese Canadian Cultural Centre Taiko Program.

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Elisabeth Caty

Elisabeth Caty est bachelière de l’Université de Montréal (concentration flûte à bec) et elle fait ses études en Enseignement de la musique à l’Université du Québec. Bien que sa formation soit classique, son parcours musical s’est autant imprégné de la musique ancienne et contemporaine que des musiques du monde. En musique contemporaine, Elisabeth a le privilège de travailler avec des compositeurs comme Denis Gougeon, Mike Roy, Barry Truax et André Hamel. Sa passion et son intérêt pour la musique l’ont menée vers des instruments asiatiques comme le shakuachi ou le shinobue. Elle prête ses talents de flûtiste à de nombreux projets qui oscillent entre la danse, le cinéma, la publicité, et la performance sur scène.

©Elisabeth Caty

Sylvi Belleau

Sylvi Belleau détient un baccalauréat en art de l’Université de Montréal avec une mineure en théâtre et une maîtrise en Art dramatique de l’UQAM. Elle est aujourd’hui doctorante en littérature de la scène et de l’écran à l’Université Laval. En 1985, Sylvi fonde le Théâtre de la Source qu’elle dirige depuis le début. Elle participe à plusieurs festivals entre 1993 et 2016 en tant que conteuse et elle est également très présente sur la scène québécoise. Elle écrit de nombreuses pièces et de nombreux spectacles et anime des ateliers d’écriture. En 2013, elle publie son premier livre Grindel et le bouc de Noël.

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© Jérémie Battaglia

Yoshino Aoki

Née au Japon, Yoshino Aoki déménage à Montréal en 1996 pour s’investir dans des études en illustration et en design au Collège Dawson. Elle est spécialisée dans les courts-métrages en animation et s’inscrit toujours dans le fantastique, son genre de prédilection. Tout en travaillant en tant que designer graphique, elle obtient un baccalauréat à la Mel Hoppenheim School of Cinema à l’Université Concordia. Ses courts-métrages en animation ont été primés dans de multiples festivals, et ce, à l’extérieur du Canada. Au cours des années, elle a obtenu divers prix comme le Prix de la Cinémathèque Québécoise pour l’excellence en cinéma d’animation (Montréal, 2011), le Royal Reel Award au Canada International Film Festival (Vancouver,2014) ou le Best Animation Award du Living Sky Film Festival (Regina, 2015). 

©Alexander Fortin

Avec

Kayo Yasuhara – Artiste multidisciplinaire 

Kokichi Kusano – Musicien 

Elisabeth Caty – Musicienne 

Sylvi Belleau – Comédienne, conteuse et auteure 

Yoshino Aoki – Vidéaste et designer graphique 

édition 2019
Okuni
23 Mai — 19h30
Maison de la culture Ahuntsic
en collaboration